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Le mauvais stress et le bon stress: l'eustress

Soumis par f.salliou le mer 20/04/2022 - 10:57
stress

Prise de parole en public, présentation de votre présentation powerpoint devant vos collègues, première représentation de votre pièce de théâtre, etc. pourquoi avons-nous tendance à imaginer le pire ? Pourquoi le stress s’invite-t-il dans l’équation ? Comment y remédier ?

Quelle est l’intention positive du stress ?

Imaginez ! Vous êtes dans la savane, il y a des milliers d’années. Vous cueillez quelques fruits, quand, soudain, vous entendez un bruit dans les fourrages.

Deux possibilités s’offrent à vous: 

  • Vous restez confiant, vous ne bougez pas. Si le bruit vient d’un animal sauvage, pas de chance pour vous, votre vie en dépend…
  • Vous stressez, vous imaginez le pire et vous courez. Si le bruit n’est que le résultat du vent, vous avez couru pour rien. Mais vous êtes en vie. Imaginez le pire est, ici, très utile.

D’un point de vue évolutionniste, penser au pire scénario est un avantage adaptatif. Toutefois, nous ne sommes plus des chasseurs-cueilleurs, et ce principe de précaution généralisé n’est plus adapté. De nos jours, il y a une discordance adaptative. Parler en public ne vous tuera point.

Dans notre vie moderne nous déclenchons la réaction “stress” pour des raisons purement psychologiques. Et quotidiennement, nous baignons dans un bain d’hormones corrosives pour notre corps (en cas de stress notre corps sécrète notamment du cortisol) et que nous n'arrivons pas à vider. Souvent, sans trouver le bouton d’arrêt, le facteur déclencheur au stress est moins dommageable que la réponse liée au stress.

Que se passe-t-il dans notre organisme en cas de stress ?

“En situation de stress, le corps désactive toutes les fonctions essentielles, y compris le système immunitaire. Le stress rend idiot. Le stress chronique s'attaque à nos neurones: l’hippocampe, qui est le centre de l’apprentissage et de la mémoire, est ainsi atrophiée. Le stress nous rend triste, et malheureux.

Dans le cerveau des primates non stressés, les dominants, a été découvert une importante quantité de dopamine - l'hormone du plaisir. Dopamine qui est, au contraire, peu présente dans le cerveau des primates subalternes. Pour ces derniers, tout ce qui peut procurer du plaisir, comme le soleil, la nourriture, est moindre, est fade. Ils se sentent socialement inférieur.

Autre découverte, le stress change la manière dont nous grossissons. Il modifie la répartition, la distribution des graisses dans notre corps. Celle-ci s'accumulant dans des zones à risque,” Robert Sapolsky, neuroscientifique, professeur à l’université de Stanford

A la recherche de l'eustress, le "bon" stress

Stresser n’est pas toujours mauvais. Le "bon" stress existe et se nomme “eustress”. La différence entre le "mauvais" stress et l’eustress est juste une question de temporalité.

Si vous stressez un jour avant votre présentation powerpoint devant vos supérieurs, c'est un bon stress - un stress acceptable qui vous procurera un boost d'énergie. C’est une préparation positive à l’action. Si vous stressez deux semaines avant votre présentation, cela vous coûtera énormément d’énergie et ne fera pas de bien à votre corps.

Découvrez cette vidéo du neuroscientifique Albert Moukheiber sur le stress:

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