Votre esprit peut être votre meilleur allié (!), ou…

Soumis par Anonyme (non vérifié) le jeu 15/08/2013 - 00:00
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Et si le "pouvoir vouloir" résidait dans la force de notre Inconscient et à notre Conscient de s'allier
Le Dr Milton H. Erickson (1901-1980), créateur de l’hypnose ericksonienne (et de la thérapie ericksonienne), parlait déjà d’une nécessaire alliance entre le Conscient et l'Inconscient).

Il disait également que l’humain passe son temps à s’interdire l’accès à une ressource infinie, illimitée.

Et c'est ici que vous vous demandez: "comment ça marche quand ça ne marche pas!" et "comment ça marche quand ça marche!"
Valeurs ou Critères, collectes d'informations, conditions de bonnes formulations d'objectifs...
Tels sont les ingrédients de la stratégie proposée par Yan A. Reichlen de Meldegg.

[Réflexion] Oui, votre esprit est votre meilleur allié, ou votre pire ennemi! Nos émotions, nos sentiments, nos attitudes, et bien sûr nos croyances (très important!), conditionnent nos pensées, nos humeurs, nos comportements. Et influencent, voire modifient, le fonctionnement de notre corps.

Photo: Le Dr Milton H. Erickson en séance d'hypnose avec une patiente

Il existe plusieurs moyens d’optimiser notre esprit. Le Dr Milton H. Erickson (1901-1980), créateur de l’hypnose ericksonienne (et de la thérapie ericksonienne), parlait toujours d’une nécessaire alliance entre le conscient et le subconscient (ou inconscient). Tout simplement parce que si notre volonté de positiver, de bien faire, de nous développer, de nous épanouir, d’être heureux, est importante, encore faut-il « pouvoir vouloir ».

En effet, je dis toujours qu’avant de « vouloir », il faut se donner les moyens (lorsque l’on en manque, pour diverses raisons) de « pouvoir vouloir ». Et ce pouvoir réside dans la force de notre subconscient. Lequel, parfois (si ce n’est souvent…), n’a pas la même vision que notre conscient de ce qui est bien et bon pour nous. D’où dilemme, conflits, échecs…, et perte de confiance en soi, de l’estime de soi (moteur essentiel à la confiance en soi).

Mais est-ce que notre subconscient « pense »? Oui et non. Car il fonctionne selon un mode binaire, au premier degré, et sur la base d’analogies. Ces analogies sont tous les « exemples » qu’il a en mémoire (dans sa « base de données »). Ces « exemples » sont issus de l’apprentissage de l’enfant (le mimétisme y a une part très importante: l’enfant observe les parents, ainsi que son monde environnant, et imite…!), mais aussi des mémoires transgénérationnelles, et des ancrages qu’il reçoit, ou… subi (en particulier des traumas non digérés par son cerveau émotionnel, comme les cris et autres violences). Et bien sûr, tout ce qui résulte de l’évolution de notre espèce (humaine), « habillée » de nos référents (géographiques, climatiques, culturels, religieux, nutritionnels, éducatifs…).

Cependant, si notre subconscient fonctionne de façon analogique, il a une « puissance de calcul » bien plus importante que notre conscient. Je donne souvent deux images: celle d’un iceberg, la partie émergée étant le conscient, et celle immergée le subconscient; et une analogie avec l’informatique: le conscient serait la meilleure « bécane » que l’on puisse trouver sur le marché, la plus puissante, et en regard, le subconscient serait les ordinateurs de la NSA (national Security Agency américaine) réunis (ils le sont, en réseau).

De fait, tout se noue et se dénoue finalement au niveau du subconscient. D’où l’importance de le choyer, et d’en faire son allié. Milton H. Erickson disait également (j’ai entendu les mêmes choses chez bien d’autre sages) que l’humain passe son temps à s’interdire l’accès à une ressource infinie, illimitée. Il parlait là du subconscient (ou inconscient), et il avait mille fois raison. S’autoriser cet accès, c’est se donner tout simplement le droit de vivre, le droit d’être.

Encore faut-il faire ce qu’il faut, et pas n’importe comment, avec n’importe quoi (et n’importe qui…), pour pouvoir se libérer de ce qui nous freine, nous entrave, nous perturbe. Et accéder ainsi à cette immense richesse que tout être humain a en lui.

Il existe actuellement, et malheureusement, plus de voies et méthodes erronées (sinon dangereuses pour l’équilibre de votre psyché) que de voies justes, cohérentes, porteurs de résultats positifs indéniables.

Le meilleur repaire de base est le bon sens. Puis, il est important de recouper les informations que l’on reçoit (pour autant que l’on cherche vraiment à s’informer): il y a pléthore d’ouvrages et autres « séminaires à la petite semaine », qui ne mènent que dans une impasse (puis… à mon cabinet, pour cause de désorientation, perte de repaires, et nécessaire remise d’équerre!). Quant à certains (dits) praticiens (ou qui s’érigent ainsi), bon nombre devraient d’abord faire un sérieux travail sur eux. C’est la parabole de la paille et de la poutre…

Par conséquent, soyez prudent: ce n’est ni une mode, ni un jeu! Et pensez-y: l’enjeu est très important, car ce sont les années de vie que vous avez devant vous! C’est en fait de votre santé, dans le sens global du terme, dont il s’agit.

De Yan A. Reichlen de Meldegg

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