
« Pourquoi l’homme est un indécrottable optimiste », titre le journal Le Soir, article du 12/02/2015 en relatant le pléthorique travail d’un consortium de scientifiques américains et australiens : « passer à la moulinette des milliards de mots utilisés dans dix langues (français, anglais, espagnol, portugais, russe, arabe, chinois, indonésien, coréen et allemand) pour en évaluer le contenu émotionnel. » Leur terrain de recherche : le web, via Google, Facebook, Twitter, etc.
Pour communiquer, les êtres humains utiliseraient davantage de mots à connotation positive que de mots à connotation négative. L’objectif de cette étude était de valider l’hypothèse Pollyanna , « du nom du personnage d’un roman de l’écrivain américain Eleanor Porter, paru en 1913. Celui-ci raconte l’histoire d’une petite fille orpheline, Pollyanna, qui a pour principe de vie de voir toujours le bon côté des choses. »
Le résultat : « en dépit des conflits, des catastrophes et des malheurs qui frappent le monde, l’homme imprime systématiquement un« biais positif » au langage, « notre plus grande technologie sociale », comme le qualifient les auteurs de l’étude, dispose Le Soir, avant de renchérir : « des différences apparaissent. Ainsi, les hispanophones apparaissent comme les humains les plus « optimistes » de la Terre, utilisant le plus de mots positifs. »
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