Effets de la Psychothérapie Neurolinguistique

Soumis par Anonyme (non vérifié) le dim 30/05/2010 - 00:00
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Effets de la Psychothérapie Neurolinguistique sur les difficultés psychologiques et la perception de la qualité de vie

Une avancée sur la recherche en PNL thérapeutique qui intéressera tous ceux qui veulent étayer leur formation par des bases scientifiques.

MELITA STIPANCIC*(1), WALTER RENNER(2), PETER SCHÛTZ(3), RENATA DOND(1)

 

 

(1) Centre de Formation Croato-Autrichien en PNLt, Russanova 10, 10000 Zagreb, Croatie; (2) UMIT-Université Privée des Sciences de la Santé, Informatique et Technologie Médicale, Département de Psychologie, Hall in Tirol, Austria, et  (3) Centre Autrichien de Formation pour PNL et PNLt, Widerhofergasse 4, A-1090 Vienna, Austria

 

 

* Auteur correspondant, adresse mail : melita@nlpt.hr

 

 

 

Sommaire

 

 

Objectif: le but de cette étude est de déterminer les effets de la PNL sur les difficultés psychologiques et la qualité de vie subjective des clients venus suivre une psychothérapie pour une période offerte.

 

 

Méthode: un total de 106 clients de psychothérapie était assigné de manière aléatoire soit à un groupe de thérapie soit à un groupe de contrôle. L’issue fut évaluée au moyen du questionnaire clinique structuré pour les désordres de personnalité du DSM-IV (SCDI II) déterminant les symptômes cliniques, ainsi que par l’échelle croatienne de qualité de vie (KVZ) déterminant la qualité de vie.

 

 

Le groupe thérapeutique recevait les évaluations en pré- et post- traitement ainsi qu’à l’occasion d’évaluations de contrôle 5 mois plus tard, tandis que le groupe de contrôle était évalué au début et 3 mois plus tard.

 

 

Résultats: dans le groupe thérapeutique on observa une diminution significative des symptômes cliniques et une augmentation de la qualité de vie par rapport au groupe de contrôle. Pour ce qui concerne les symptômes cliniques, l’échelle des effets était à 0.65 en post- mesure et 1.09 aux évaluations de contrôle (5mois), indiquant une diminution significative de la contrainte du symptôme comparable aux résultats obtenus par la thérapie comportementale cognitive bien établie. Nous avons également constaté une augmentation significative de la qualité de vie après traitement en comparaison au groupe de contrôle en attente avec des effets entre 0.51 et 0.73. Les bénéfices thérapeutiques étaient toujours présents 5 mois après la fin de la thérapie, démontrant un développement supplémentaire dans la même direction.

 

 

Conclusions: La PNL thérapeutique est une intervention efficace équivalente à d’autres techniques psychothérapeutiques bien établies.

 

 

Mots clefs : psychothérapie neurolinguistique; évaluation; qualité de vie; difficultés psychologiques

 

 

 

 

 

 

 

Introduction

 

 

La PNL a été créée en début des années 1970 en tant que méthode de communication efficace et modélisation par le linguiste John Grinder et l’étudiant en mathématiques Richard Bandler. Bandler et Grinder modélisaient les schémas cognitifs et comportementaux des thérapeutes réputés Milton Ericsson, Virginia Satir, Fritz Pearls et formulaient les idées principales de la PNL sur base de ces investigations. Dans leur livre « Frogs into Princes » les auteurs postulent « nous nous définissons comme des modélisateurs. Essentiellement nous prêtons peu d’attention à ce que les gens disent et beaucoup d’attention à ce qu’ils font. Ensuite nous créons un modèle de ce qu’ils font… nous n’avons aucune idée de la réelle nature des choses… la fonction de la modélisation est d’arriver à des choses qui sont utiles. » ( Bandler & Grinder, 1979, p. 7)

 

 

Dans le champ de la psychothérapie des années 1980 l’utilisation thérapeutique de la PNL se mua en PNLt, une école unique de psychothérapie se basant sur les principes et techniques de la PNL. Pour éviter toute possible confusion, l’on peut dire que la PNLt est une application spécifique de la PNL dans le domaine de la psychothérapie. La PNLt adopte les principes et techniques de la PNL dans l’enseignement ainsi qu’en application et a ajouté une base théorique, un modèle de fonctionnement et développement humain ainsi que d’autres structures inhérentes, nécessaires à une méthode afin de pouvoir être considérée comme une psychothérapie. Tandis que la PNL est restée un champ quelque peu éclectique, la PNLt a développée un curriculum standard d’apprentissage ( voir www.eanlpt.org ) et un code professionnel d’éthique basés sur le code d’éthique de l’association Européenne de Psychothérapie. Etant donné que cette étude explore la recherche dans le contexte de la psychothérapie, nous utiliserons le terme PNLt, mettant encore une fois l’accent sur le fait que la plupart des principes et techniques peuvent également se retrouver en PNL. En tant que méthode de psychothérapie, la PNLt s’appuie principalement sur des considérations neurobiologiques, phénoménologico-systémiques et métathéoriques. Elle peut aussi être définie comme une méthode systémique imaginative de psychothérapie avec une approche cognitive intégrative (Schütz et al. 2001).

 

 

Un principe central de la PNLt est l’orientation solution dans le travail avec la personne, avec un accent spécifique sur ses systèmes de représentation, métaphores et matrices relationnelles. La psychothérapie est considérée comme un processus co-opératif, et créatif dans lequel le thérapeute assiste le client dans l’implémentation de changements souhaités dans sa vie et l’atteinte d’objectifs écologiquement acceptables. Les intentions positives subjectives soutenant les symptômes  physiques et/ou disfonctionnements psychologiques sont reconnus, faisant ainsi remonter à la surface la plupart des conflits inconscients et impasses  pour y être examinés et pour ensuite trouver le meilleur chemin subjectif possible afin  d’établir et maintenir son bien-être psychologique et physique (Schütz et al. 2001 p. 25).

 

 

L’école Autrichienne de PNLt a développé un modèle spécifique de travail orienté objectif, introduit par Schütz (1996)  lors du Congrès Mondial de Psychothérapie à Vienne.

 

 

Comme dans la plupart des thérapies, il y a dans la PNLt une grande emphase sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le client. Le processus thérapeutique ne peut bien se développer que sur base d’une solide relation créée à partir de respect mutuel et un rapport bien établi. Le rôle du thérapeute PNLt consiste à accompagner le client et lui offrir le support nécessaire afin de définir les objectifs, activer les ressources et installer des changements dans les différents domaines relevants. Les changements doivent être en harmonie avec les capacités, croyances et valeurs ainsi qu’avec les critères généraux du client, tout en respectant l’écologie globale du système.

 

 

La PNLt comprend un nombre de techniques pouvant se révéler très efficaces dans les différents stades du processus thérapeutique et pouvant être utilisés comme outils par le client dans sa vie de tous les jours. Après chaque session de thérapie, le « pas vers le future » est utilisé avec l’intention de transférer les représentations cognitives et émotionnelles développées pendant la session dans la vie de tous les jours, augmentant ainsi la probabilité d’atteindre l’objectif (Cameron-Bandler, Gordon & Lebeau, 1988, basé sur Vaihinger, 1911/1924).

 

 

La recherche à propos de la PNLt peut être résumée sous 2 perspectives : la recherche qui tient compte des postulats généraux de la PNLt ; la recherche qui tient compte de l’efficacité de la pratique de la PNLt dans des environnements cliniques. De nombreuses études traitent des postulats généraux de la PNL, ex. les schémas de mouvements des yeux (Bleimeister, 1987 ; Dooley & Farmer, 1988 ; Wertheim & Habib, 1986) , systèmes de représentations (Mattar, 1980 ; Schiermann & Ringelband, 1985), ou d’autres aspects de base (Konefal, Duncan & Reese, 1990 ; Einspruch & Forman, 1988 ; Reckert, 1994 ; Weerth, 1992), et, tandis que certaines de ces études pourraient à grande échelle confirmer la validité de concepts de PNL, d’autres études n’ont pas permis de déterminer des preuves pour les postulats de base.

 

 

Dans un bilan de la littérature expérimentale Sharpley (1985) tire la conclusion que l’efficacité de la thérapie PNL est encore à démonter. Dans leurs commentaires sur ce bilan, Einspruch et Forman (1985) font une évaluation des erreurs de conception et de méthodologie dans les études empiriques de la PNL, proposant également des suggestions pour améliorer la qualité de la recherche sur la PNL Sharpley (1987) ajouta des données complémentaires venant de sept études, démontrant que la recherche ne soutient pas les tenants de base de la PNL, ni leurs application dans le contexte thérapeutique, répétant ainsi le dilemme d’une recherche ou le manque de preuves pour les revendications et effets de la PNL reflète soit les prémisses erronées de la PNL, soit les manquements méthodologiques des études.

 

 

A ce jour, seules quelques publications  traitant de l’efficacité de la PNL dans des contextes de coaching de vie ou de psychothérapie peuvent être trouvées. Genser-Medlitsch et Schütz (1997) ont comparés par questionnaire 55 clients de PNLt avec  60 personnes d’un groupe de contrôle en liste d’attente par rapport à des problématiques personnelles, symptômes cliniques, stratégies de survie et points de contrôle. Des évaluations quand à la perception subjective du succès du traitement de la part des clients ainsi que des thérapeutes étaient également comprises dans cette recherche. Les améliorations dans le groupe thérapeutique étaient significativement supérieures à celles du groupe de contrôle et la plupart des effets demeuraient stables dans les suivis jusqu’à 6 mois après traitement. L’efficacité de la PNLt était significativement influencée par la durée du traitement ainsi que par l’age et le sexe du client.

 

 

L’étude PNL Tampere, conduite par Ojanen (1998-2002)  examina 50 femmes et 12 homes souffrant principalement de dépression, d’anxiété ou de problématiques interpersonnelles. Le nombre moyen de séances de traitement était de 8 (échelle de 2-20) et des mesures de suivi étaient effectuées en  pré-, post- session, à six mois et 1.5 à 2 ans. Le bien-être subjectif (SWB) et des variables cognitives étaient mesurés au moyen de l’échelle visuelle analogique et de la graduation Likert. L’anxiété, l’humeur, l’estime de soi ainsi que divers  variables SWB étaient en progrès avec des changements plus importants encore dans les mesures de CV.

 

 

Une étude de l’efficacité de la PNLt par Huflejt-Lulkaski  (en préparation) étudia les effets de la psychothérapie neurolinguistique sur l’attention auto-focalisée des patients. Les indicateurs de l’efficacité de la psychothérapie étaient : diminution des symptômes psychopathologiques et meilleures stratégies de gestion du stress. Le niveau d’attention auto-focalisée était mesuré comme indicateur d’autorégulation adaptative, puisqu’une attention auto-focalisée intense et durable est considérée comme un signe de difficultés dans un contexte d’autorégulation.

 

 

Les résultats indiquent que la PNLt est une méthode efficace pour installer un changement positif. Pendant la thérapie l’on observa une diminution permanente des symptômes psychopathologiques et de l’orientation émotionnelle dans la gestion de stress. Le niveau d’attention auto-focalisée diminua également.

 

 

L’ « étude des effets de la thérapie pour allergies mentales » contenue dans le « Hildesheimer Health Training », basée sur la PNLt, à été conduite par Witt (1999 et démontre que la PNLt peut moduler les réactions épidermiques  à l’histamine chez les humains allergiques au pollen et améliorer leur état de santé.

 

 

Dans cette étude, l’objectif était d’examiner les effets de la PNLt dans la pratique psychothérapeutique privée. La plupart des participants recherchaient de l’aide en psychothérapie soit parce qu’ils souhaitaient diminuer des symptômes cliniques, soit parce qu’ils souhaitaient acquérir une meilleure qualité de vie (ex. plus heureux ou plus de succès, etc.)  L’on peut donc conclure que symptômes cliniques et qualité de vie semblent être les objectifs les plus appropriés pour l’évaluation de la PNLt.

 

 

Méthode

 

 

Buts et objectifs de l’étude

 

 

Le But de l’étude était d’évaluer les effets de la PNLt en pratique individuelle libre. Le but était d’examiner les effets à court et à long terme de la PNLt sur un certain nombre de difficultés psychologiques et sur la perception de la qualité de vie.

 

 

Les questions suivantes ont ainsi été mises au point :

 

 

 

1.            

Quels sont les effets court et long terme sur les symptômes cliniques ?

 

 

 

2.            

Quels sont les effets court et long terme sur la perception de la qualité de vie ?

 

 

 

 

 

Thérapie et groupe de contrôle

 

 

Les participants étaient orientés soit vers une thérapie, soit vers un groupe de contrôle (un participant sur deux qui prenait contact était assigné au groupe de contrôle). Le groupe de thérapie était évalué avant et immédiatement après thérapie, ainsi dans un suivi 5 mois plus tard. Le groupe de contrôle était évalué en pré-test en même temps que le groupe de thérapie ainsi que 3 mois plus tard.

 

 

Avant les premières évaluations les participants du groupe de contrôle étaient informés qu’ils étaient sur liste d’attente pendant  3 mois et qu’à la fin des 3 mois ils seraient réévalués.  Après leur second test, ces personnes n’ont plus été réévaluées sur les effets de leur processus thérapeutique. La comparaison entre thérapie et contrôle se réfère aux effets immédiats après la thérapie, tandis que les questions de suivi incluent des réponses basées sur des mesures intra-thérapeutiques de groupe.

 

 

Alors que le groupe de contrôle « liste d’attente » est souvent utilisé en psychothérapie, ce n’est pas dénué de problèmes.  Une des questions discutée est l’effet possible de l’attente de thérapie sur la motivation des clients – certains auteurs indiquent le danger de « démoralisation réactive »,  une aggravation de la condition ayant pour cause le fait de savoir que d’autres reçoivent un traitement et pas eux (Parker, 1985). Beaucoup d’études récentes se restreignent à faire des comparaisons de traitements actifs, puisque les évidences quand à l’efficacité générale de la thérapie se sont accumulées et les comités d’éthique sont de moins en moins enclins de supporter des essais qui pourraient priver d’aide certains patients (voir Elkin, 1994).

 

 

La décision de faire appel au système de groupe de contrôle en liste d’attente se basa sur l’attitude prévalente parmi les communautés psychologiques en Croatie (Milas, 2005) et en Autriche Grawe, Donati & Bernauer, 2001) affirmant qu’un groupe de contrôle est nécessaire pour qu’une étude puisse être considérée comme scientifiquement acceptable.

 

 

Cadre thérapeutique

 

 

Les effets de la PNLt ont été testés pendant les sessions de thérapie individuelles. Les sessions se déroulaient de manière hebdomadaire et duraient 60 minutes. La durée totale de la thérapie était variable en fonction du besoin spécifique de chaque client. Le nombre moyen de sessions était de 20 (échelle : 5-65, avec  89% dans une échelle de 10-40).

 

 

Considérations éthiques

 

 

L’approbation éthique de l’étude a été accordée par le comité exécutif de l’Association Européenne de la PNLt, qui est la plate-forme des organisations nationales de PNLt, Instituts de formation de PNLt et thérapeutes PNL, intégrant et représentant la PNLt en Europe. Etant donné que l’EAPPNLt est une organisation à méthode psychothérapeutique acceptée (EWAO) dans le cadre de l’association Européenne de Psychothérapie (EAP), elle a adopté et applique les principes d’éthique de la EAP.

 

 

Les principes qui ont été retenus avec une attention particulière sont :

 

 

* avant d’obtenir un consentement informé, les participants étaient mis au courant de tous les aspects

 

 

  de la recherche, en particulier : information à propos des procédures des tests – combien de 

 

 

  répétitions de tests, durées, qui les effectue, quels instruments utilisés. Pour les personnes du

 

 

  groupe de contrôle, information à propos du fait qu’ils sont sur liste d’attente, et qu’ils seraient re-

 

 

  testés

 

 

   après une période de  3 mois.

 

 

*  Le droit de se retirer à tout moment

 

 

*  Le respect des besoins de l’individu passe avant le processus d’étude

 

 

*  Les participants sont informés des découvertes plus vastes et des résultats individuels.

 

 

*  Stratégies pour minimiser les dommages

 

 

*  Confidentialité des participants

 

 

Participants

 

 

Les participants ont été recrutés par le bouche à oreille à l’occasion de conférences et par des publications écrites sur internet ou dans des brochures. Un total de 106 personnes, 22 hommes et  84 femmes ont participés.

 

 

Mesures

 

 

Décision fut prise de ne pas se focaliser sur des domaines spécifiques de la symptomatologie, mais bien d’utiliser un ensemble de symptômes comme indicateur de stress subjectif (similaire à l’utilisation de PST – nombre de symptômes auto-rapportés – dans le SCL-90-R, cf. Franke, 1995)

 

 

Des évaluations de symptômes cliniques et de qualité de vie ont été utilisées. Au début, l’interview Clinique Structuré pour DSM-IV (SCID I) ainsi que l’interview Clinique Structuré pour Désordres de Personnalité du DSM-IV (SCID II) étaient conduits, couvrant une large gamme de la psychopathologie selon le DSM-IV-TR (SASS et al., 2003) (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) Le SCID I comprend les critères de diagnostique des désordres de l’axe I les plus fréquemment constatés par les cliniciens, tels que : désordres psychotiques, perturbations de l’humeur, anxiété, abus de substances et autres.

 

 

Les participants de cette études n’étaient pas affectés de désordres mentaux dépassant la limite du diagnostique selon le SCID I et donc le SCID I était utilisé uniquement pour des raisons de diagnostique en début de thérapie et n’était plus de mise dans la poursuite de l’étude. Le SCID II comprend 11 désordres de la personnalité du DSM-IV (plus les catégories de l’annexe). Le résultat du questionnaire de personnalité du SCID II contenant 118 questions a été utilisé comme mesure globale du nombre de symptômes cliniques, nommés « difficultés psychologiques » dans le contexte de cette étude.

 

 

Comme unité de mesure de la qualité de vie, l’échelle croatienne (KVZ) (Krizmanic & Kolesaric, 1992)  était de mise. Krizmanic et Kolesaric (1992) définissent la qualité de vie comme une expérience complexe et synthétique de satisfaction/insatisfaction par rapport à la vie, basée sur une évaluation  et réévaluation plus ou moins complexe de la vie et des expériences dans des domaines divers tels que professionnel, activités sociales, relations interpersonnelles, relations émotionnelles (p. 6).

 

 

L’échelle consiste en 20 à 23 points (de format différent selon age) évaluant l’édifice « qualité de vie » dans des domaines différents. Les points 14 à 17 sont définis en tant que variables prédiction, décrivant des aspects différents pouvant être perçus comme des causes de satisfaction/insatisfaction dans la vie. Six autres points sont définis comme variables critères, mesurant la perception globale de la qualité de vie. L’instrument fut désigné pour évaluer  comment la personne perçoit sa qualité de vie et pour mesurer le progrès dans la thérapie.

 

 

Procédure et traitement

 

 

Dans le cours de cette recherche la psychothérapie était offerte à un prix réduit afin de la rendre accessible à plus de clients. Après assignation aléatoire, les participants du groupe de contrôle étaient avertis du fait qu’ils pourraient commencer le traitement 3 mois après les premiers tests. Les questionnaires ont été gérés par un observateur neutre. Les thérapeutes ont utilisé une procédure semi-standardisée, dans le cadre d’une liste de questions standardisées orientés solution, des interventions différentes ont été appliquées suivant le symptôme du client et appliquées en fonction d’un système théorique bien défini enseigné en formation NLPt, utilisant le programme du Centre de formation Autrichien de PNL et PNLt – ÖTZ (voir www.nlpzentrum.at/NLPSeminare)

 

 

Psychothérapeutes

 

 

Sept psychothérapeutes participants à l’étude, tous détenteurs de diplômes universitaires ont accompli avec succès les niveaux de Praticien et de Maître-Praticien en PNLt  en plus d’un certain nombre d’années de formation dans d’autres orientations psychothérapeutiques, avec 10 à 20 ans de pratique dans le travail thérapeutique. Pour l’intention de cette étude, il y avait un consentement mutuel d’utiliser uniquement  le cadre PNLt pour décrire le client et le processus thérapeutique et que le modèle « PNLt  orienté objectif  »  ainsi qu’un set bien défini de méthodes et techniques PNLt  seraient utilisés pour le travail thérapeutique.

 

 

Raisons pour entrer en thérapie

 

 

Les raisons principales des participants pour entrer en thérapie, énoncés comme tels part eux-mêmes, se classifiaient dans les catégories ‘suppression de symptômes affligeants’ (n=44), ‘ changements de modèles de comportement dérangeants’ (n=12), ‘amélioration de relations interpersonnelles’ (n=19), ‘amélioration de la gestion de stress de la vie‘ (n=12) et ‘croissance personnelle et maturation’ (n=19).

 

 

Description de la thérapie et du groupe de contrôle

 

 

Les participants ont été assignés aux groupes de contrôle ou thérapeutique de manière aléatoire – chaque première personne au groupe thérapeutique, chaque deuxième au groupe de contrôle (tableau I).

 

 

Analyse de données

 

 

Comparaisons pré- et post- traitement dans le groupe thérapeutique. Les changements durant le cours du traitement à trois reprises dans le groupe thérapeutique (pré-, post- et suivi)  ont été enregistrés utilisant l’analyse unidirectionnelle intra-sujette de variance ANOVA.

 

 

Comparaison entre la thérapie et le groupe de contrôle

 

 

Les changements au cours du temps de la thérapie par rapport au groupe de contrôle ont été évalués par l’Analyse de Mesures de Variance Répétées.  En plus des tests-t ont été effectués afin d’examiner les données de suivi comparées aux post-mesures. En concordance avec Grawe et al. (2001), (cf. également Cohen, 1992), l’ampleur des effets a été calculée afin d’‘examiner les données de suivi en comparaison avec les post-mesures, ceci afin de déterminer la quantité de changement survenue dans la thérapie en comparaison avec le groupe de contrôle.

 

 

 

 

 

 

Résultats

 

 

Pré- post- comparaison dans le groupe thérapeutique

 

 

L’analyse unidirectionnelle intra-sujets à variables multiples ANOVA a démontrée que les résultats du groupe de thérapie en SCID-II changeaient significativement à travers les trois tests, p<0.10 (p = 0.000). Les résultats montraient une diminution significative des difficultés psychologiques dans le temps (mesures répétées est SCID-II) (tableau II).

 

 

L’analyse unidirectionnelle intra-sujets à variables multiples ANOVA démontra que les résultats du groupe de thérapie dans les variables Prédiction KVZ changeaient de manière significative à travers ces trois tests p<0.10 (p = 0.000). Les résultats démontrent une augmentation significative de la perception de la qualité de vie dans le temps (mesure répétée = KVZ-C) (tableau IV)

 

 

Tableau II. Statistiques descriptives du SCID II* résultats du groupe de thérapie à l’occasion des mesures t1 (pré-), t2 (post-) et t3 (suivi).

 

 

                                                                                                                                                                               

 

 

 

 

 

                                                                  

 

 

* Le SCID contient 118 questions, pour chacune une cotation de 0 (ne me concerne pas) à 2 (me concerne fortement) peut être attribuée. La valeur moyenne se situe théoriquement dans l’échelle entre 0 et 236.

 

 

L’analyse uni-directionnelle intra-sujets à variables multiples ANOVA a démontrée que les résultats du groupe de thérapie changeait de manière significative au niveau du critère KVZ à travers les trois tests, p<0.10 (p = 0.000). Les résultats démontraient une perception significativement plus grande de la qualité de vie dans le temps  (mesure répétée = KVZ-C) (tableau IV).

 

 

Comparaison groupe de thérapie – groupe de contrôle

 

 

Une analyse à variables multiples de l’écart indique que – toutes mesures rassemblées – les deux groupes ne diffèrent pas de manière significative au départ de l’intervention (F=0.855, p=0.467)  en fonction de l’âge (χ² = 3.312, df=5, p=0.652),  du sexe (χ² = 1.119, df=1, p=0.290), du statut marital (χ² = 2.074, df=4, p=0.722), niveau d’éducation (χ² = 1.785, df=2, p=0.410) ou bien occupation (χ² = 0.729, df=3, p=0.866) (Statistiques de tests Kruskal Wallis).

 

 

Le tableau V montre les statistiques descriptives de la thérapie et du groupe de contrôle par rapport au SCID-II ainsi qu’à l’indicateur et aux variables critères et prédiction du KVZ.

 

 

Afin d’évaluer les différents développements du groupe de thérapie par rapport au groupe de contrôle entre les mesures de pré- (t1) et post- (t2) évènement, pour toutes les trois mesures prises ensembles,  une Mesure Répétée à Variables Multiples ANOVA a été calculée. Un effet intra-sujet hautement significatif (développement dans le temps, F=8.114, p=0.000) et une interaction hautement significative temps x groupe (développement différent groupe thérapie par rapport à groupe de contrôle) ont été constatés. Pour les trois variables sous étude, ces interactions sont démontrées dans les Figures 1-3.

 

 

 

 

 

L’échelle KVZ de variables critère consiste en 6 questions, pour lesquelles chaque question avait une cote de réponse entre 1 (très insatisfait) et 5 (très satisfait). La moyenne réside en théorie entre 1 et 5.

 

 

Suivi après 5 mois (uniquement groupe de thérapie)

 

 

La plupart des participants du groupe de thérapie (47 sur 54) ont participé à la séance de suivi. Les tests de variables multiples indiquent que, toutes mesures confondues, on constate qu’il y a une amélioration significative supplémentaire (F=3.672, p=0.019). Les tests de mono-variable révèlent que ces améliorations peuvent être attribués à des changements dans les scores SCID-II (p=0.002) et des variables critère KVZ (p=0.019), tandis que rien de significatif n’a été constaté en rapport avec les variables prédication KVZ dans l’intervalle entre t2 et t3.

 

 

 

 

 

Importance des effets

 

 

 

 

 

Il est important de noter que l’importance effets entre t1 et t2 se rapportent à une comparaison entre le groupe de thérapie et le groupe de contrôle, tandis que l’importance des effets entre t2 et t3 se rapporte au groupe de thérapie. (2)

 

 

 

 

 

Figure 1. Mesures Répétées ANOVA : interaction temps x groupe pour SCID-II

 

 

Le SCID-II consiste en 118 questions, pour chaque question un résultat entre 0 (pas d’application) et 2 (tout à fait d’application)  peut être coché. La valeur médiane est théoriquement située entre 0 et 236.

 

 

 

L’échelle KVZ de variables prédication se résume à 17 questions, pour chacune un résultat entre 1 (très insatisfait) et 5 (très satisfait) peut être donné. La valeur médiane se situe théoriquement entre 1 et 5.

 

 

 

 

 

Le tableau VI démontre qu’en ce qui concerne le SCID-II entre t1 et t2 les effets étaient de taille modérée, tandis qu’entre t1 et t3, comme le confirment les résultats du SCID-II, les effets thérapeutiques étaient substantiels. Se basant sur les deux échelles du KVZ, des résultats modérés furent atteints.

 

 

L’analyse statistique n’a pas relevé de corrélation significative entre les effets thérapeutiques et les variables sociodémographiques (âge, sexe, niveau d’éducation, statut marital, situation d’emploi). La seule corrélation significative découverte est en rapport avec le nombre de sessions thérapeutiques, indiquant qu’un nombre plus important de sessions est en lien direct avec des améliorations significatives. Le nombre de séances de psychothérapie était en corrélation mesurée mais significative avec la réduction des symptômes dans le SCID-II entre t1 et t2 (r=0.27) et il y avait une légère et cependant significative corrélation avec l’amélioration de la qualité de vie selon les mesures des variables prédiction du KVZ entre t1 et t2 (r-0.21).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 2. Mesures Répétées ANOVA : temps x interactions groupe pour les variables prédicatrices KVZ

 

 

 

 

 

Figure 3. Mesures Répétées ANOVA : temps x interactions groupe pour les variables critères KVZ

 

 

 

 

 

 

 

 

Discussion

 

 

 

 

 

Les découvertes de cette étude mettent en avant un nombre de domaines se référant à l’application de la PNLt dans la pratique thérapeutique. L’étude démontre qu’une majorité des clients qui étaient en demande d’un suivi en psychothérapie  étaient des femmes, d’un niveau d’éducation élevé (le baccalauréat étant le niveau minimum d’éducation), âgées entre 21 et 50 ans, age moyen 34. En ce qui concerne les variables sociodémographiques, cette étude est comparable à des études similaires.

 

 

Malgré le fait qu’il y a suffisamment de support pour des effets positifs rapides de techniques telles que par ex. l’ancrage (Reckert, 1994), dissociation visualo-kinesthésique (Einspruch & Forman, 1988 ; Kozley & McLeod, 1987 ; Liberman, 1984) cela n’implique pas que la NPLt doit être considérée exclusivement comme une thérapie de court terme. L’on a pu constater une légère mais significative corrélation entre la longueur de la thérapie et le succès thérapeutique, ce qui se retrouve également dans l’étude de Genser – Medlitsch et Schütz (1997). Morschitzky (2006, p 65) constate que la contribution de thérapies plus longues dépasse la résolution des symptômes présents et augmente l’estime de soi, la capacité d’établir des relations, la possibilité de gérer le stress de tous les jours et augmente la productivité sur le lieu de travail. Howard, Kopta, Krause et Orlinsky (1986) démontraient que la quantité de psychothérapie augmente la probabilité d’amélioration avec des bénéfices en diminution après plus ou moins 6 mois.

 

 

Basée sur une comparaison des résultats que les participants avaient accomplis avant de commencer la thérapie, après l’accomplissement de la thérapie et après le suivi 5 mois plus tard, la présente étude a démontrée que la PNLt est efficace pour la réduction des symptômes cliniques – difficultés psychologiques. Les résultats à court terme étaient faibles, mais statistiquement significatifs, tandis que les mesures de suivi révélaient des bénéfices substantiels, comparables à ceux atteints par la Thérapie Cognitive Comportementale (cf. Grawe et al. 2001 ; Renner & Platz, 1999).

 

 

Après la thérapie, les participants faisaient étant d’une réduction significative du nombre total de difficultés psychologiques et donc la thérapie renforce leurs ressources et réduit les expériences mentales ou émotionnelles dysfonctionnelles.   Mois après la fin de la thérapie on constate une autre diminution significative du nombre des difficultés psychologiques.

 

 

De nombreuses études de suivi ont retracées les patients après traitement pour des périodes allant de six mois à plus de 5 ans. Ces études sont relativement consistantes dans la démonstration que les effets de traitement sont persistants. Par exemple l’étude de PNLt par Genser-Medlitsch et Schütz (1997), les suivis de dépressions (Nicholson & Berman, 1993 ; Neimeyer, Robinson, Berman & Haykal, 1989), la phobie sociale (Feske & Chambles, 1995), les désordres généralisés d’anxiété (Gould, Buchminster, Pollack, Otto & Yap, 1997).

 

 

Le fait que dans cette étude les résultats des tests 5 mois après traitement démontrent statistiquement une amélioration supplémentaire pourrait soutenir l’idée de changements génératifs en PNLt. Les changements génératifs impliquent que le rôle de la thérapie est non seulement l’assistance au client pour des changements désirés, mais aussi lui donner des expériences de référence et des outils pour continuer à construire et utiliser, ainsi qu’activer des processus inconscients qui continuent à promouvoir le développement personnel et la croissance.

 

 

La qualité de vie perçue était améliorée après traitement, ce qui veut dire que les participants confirmaient une plus grande satisfaction par rapport aux circonstances actuelles de vie ainsi qu’une perception globale plus positive de leur vie. En comparaison avec les données normatives sur les adultes publiées dans le Manuel pour l’Application de l’Echelle de Qualité de Vie (Krizmanic & Kolesaric, 1992) les participants des deux groupes, contrôle et thérapie avaient initialement un score de départ inférieur et après thérapie ainsi qu’aux tests de suivi le score était supérieur aux valeurs moyennes dans l’exemple normatif.

 

 

Une des prémisses de base de la PNLt est que ce ne sont pas les circonstances en tant que telles qui déterminent la satisfaction par rapport à la vie, mais la manière dont les personnes les interprètent; ainsi, explorer et utiliser des manières de perception de la réalité qui stimulent la vie est une partie inhérente de la communication thérapeutique et une partie intégrante de nombre de techniques utilisées en PNLt. Encore une fois, une amélioration supplémentaire statistiquement significative était constatée cinq mois après la fin du traitement, ce qui peut indiquer qu’une manière différente de percevoir la réalité s’est maintenue et a continué à se développer.

 

 

Les résultats de la thérapie PNLt ont été analysés dans une dimension supplémentaire basée sur la comparaison entre le groupe de thérapie et le groupe de contrôle. Quand on observe les résultats du groupe de contrôle il semble évident qu’il y avait là aussi, même si statistiquement insignifiant, un mouvement dans la direction de l’amélioration de la condition – moins de difficultés psychologiques et une perspective plus positive. Il peut y avoir des raisons variées pour cela, telle qu’une régression vers la moyenne, un phénomène statistique qui reflète le fait que les gens font principalement appel à la thérapie lorsqu’ils sont dans un état particulièrement mauvais et que même sans thérapie il y a une tendance à revenir vers un état moyen, subjectivement moins dérangeant, au fil du temps. Le fait de cette tendance naturelle observée dans notre étude peut être interprétée comme soutenant l’idée que d’être dans le groupe de contrôle ne démontre pas d’effets négatifs (qui aurait pu augmenter la différence entre le groupe de thérapie et le groupe de contrôle en tant que facteur intervenant, dans ce cas l’augmentation du contraste par rapport  à un groupe inefficace pourrait augmenter l’apparente efficacité).

 

 

La comparaison entre le groupe de thérapie et le groupe de contrôle confirme les résultats précédemment décrits d’une amélioration significative par rapport au fait d’avoir moins de difficultés psychologiques et une perception plus positive de la vie actuelle et globale.

 

 

Limitations de l’étude

 

 

Pour des raisons éthiques et pratiques, des groupes de contrôle adéquats sont difficiles à établir et un grand nombre de variables intervenantes sont à prendre en considération, rendant difficile la comparaison des différentes études entre elles. En d’autres mots, les circonstances de la « vraie vie » font qu’il est difficile de se soumettre aux standards de procédures scientifiques exactes (Grawe, Donati & Bernauer, 2001 ; Lind, Renner & Ottomeyer, 2006 ; Renner & Platz, 1999). L’étude présente a été conduite dans le cadre de ces limitations.

 

 

De plus il est à noter que les participants ne sont pas originaires d’une population clinique, rendant la comparaison des résultats difficile par rapport aux études cliniques. Dans la présente étude il n’est donc pas relevant d’appliquer les critères de significativité clinique comme suggéré par Jacobson et Truax (1991), mais bien de procéder à d’autres recherches sur des populations cliniques.

 

 

Une autre limitation que présente cette étude se rapporte au fait que la période entre les premiers et les seconds tests diffère dans le temps, fonction de la durée individuelle de la thérapie. Cette période diffère également  par rapport au 3 mois entre le premier et deuxième test pour le groupe de contrôle.

 

 

A cet égard il est cependant important de noter que l’objectif premier de la thérapie qui est d’aider les personnes dans le besoin est seulement partiellement compatible avec les exigences scientifiques et il n’est pas possible de définir une période de temps identique qui serait applicable à tous les clients dans une situation de vie réelle.

 

 

 

Conclusions

 

 

Cette étude confirme que la PNLt est une méthode thérapeutique efficace pour soutenir les personnes dans la résolution de problématiques psychologiques et dans le développement d’une perception plus positive de la qualité de leur vie, tenant compte des circonstances de vie actuelles et globales.

 

 

Cette étude ajoute du poids à l’affirmation que la PNLt non seulement aide les personnes à résoudre des difficultés actuelles, mais aussi les aide à nourrir des nouveaux apprentissages et un développement personnel.

 

 

Il est à espérer que cette étude contribuera à une plus vaste reconnaissance de la PNLt en tant que méthode thérapeutique valide à l’intérieur de la communauté psychothérapeutique. Etant donné que cette étude à été conçue pour explorer les effets globaux de la PNLt, elle offre des idées et directions pour les étapes ultérieures de la recherche, telles que la focalisation sur des comparaisons entre la PNLt et d’autres méthodes et/ou des comparaisons entre différents types d’interventions/symptômes, également en corrélation avec des caractéristiques différentes au niveau des participants (sexe, âge, diagnostique, etc.).

 

 

Puisqu’un des résultats de l’étude est l’amélioration statistiquement significative au test de suivi, présenté comme un effet positif possible de la PNLt dans la notion d’un changement génératif, il serait intéressant d’inclure, élaborer et investiguer ce concept dans des conceptions de recherches futures.

 

 

 

Remerciements

 

 

Nous souhaitons exprimer notre appréciation au comité de direction de l’Association Européenne de Thérapie par Programmation Neuro-Linguistique  et le Centre de Formation Autrichien en PNL pour leur support continu dans les différentes phases de notre projet. Nous aimerions aussi exprimer notre gratitude à Klaus Watt pour son assistance et ses conseils dans les nombreux domaines de l’évaluation de données. Nous remercions Ksenija Butorac, Milena Halern Sonja Plepelic, Jadranka Puzak, Vesna Spalj, Jadranka Vasung pour leur contribution  à cette étude en tant que psychothérapeutes.

 

 

Notes

 

 

1 Jacobs (2005) : Effektstärke mit Korrektur von Vortestunterschieden {Amplitude des effets avec correction des différences dans les pré-tests}.

 

 

2 Jacobs (2005) : Berechnungen der Effektstärke d fur abhängige Stichproben {Calcul de l’amplitude des effets d pour des exemples dépendants}.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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